dimanche 26 décembre 2010

Bonne année 2011

Nos amis d'Easy Ride, école de kitesurf et accessoirement excellents vidéastes nous ont envoyé récemment leur dernière vidéo pour nous souhaiter la bonne année. De jolies images de la région, une musique sympa, à regarder sans modération le volume au maximum.
Seul bémol, pas de SUP. Peut être qu'en 2011, Manu et sa bande d'Easy Ride nous ferons l'honneur de nous filmer.
Manu, tu sais où me joindre, on est tout à toi.

Bonne année à tous et à bientôt sur l'eau, en espérant que la Nina aura bientôt fini sa crise, ce qui nous rendras la houle.


Easy Ride Vidéos ZAPPING 2010 from Easy Ride on Vimeo.

vendredi 17 décembre 2010

Hold up à Hawaï, version française.

Vous le savez bien, la compétition en surf ou en SUP n'est pas la forme de pratique que nous encourageons le plus. Nous avons plus une vision "plaisir" de la chose quoique chacun trouve son plaisir là où il l'entend. Aussi, nous soutenons nos membres qui souhaitent s'accomplir dans la compétition. Surtout quand ils savent garder la tête froide et sur les épaules, tel notre Samuel national, avec qui c'est toujours un plaisir de partager une session de SUP ou la session "pub" qui vient juste après l'effort.

Mais cette semaine, ce sont d'autres compétiteurs qui se sont illustrés de la plus belle manière. Après des décennies de complexe d'infériorité, le surf européen, en éveil depuis quelque années déja, vient enfin de s'affirmer. En surf, c'est Jérémy Flores qui vient de décrocher le fameux Pipe Master, à Pipeline, Hawaï. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est l'épreuve la plus prestigieuse dans le monde du surf. Le Graal en quelque sorte. Jamais un Français ni un Européen n'y était arrivés, et pour cause, peu nombreux ont été sélectionnés pour cette compétition. Sur la terre des Hawaïens, après avoir éliminé Kelly Slater, Champion du monde 2010, il fallait oser. Et il a gagné.

Le second hold up revient à Messieurs Peyo Lizarazu et Antoine Delpero, respectivement Vice Champion du monde et troisième mondial du circuit Stand Up Paddle 2010. Longtemps premier au classement mondial, Peyo Lizarazu (frère de Bixente), a cédé la place à Kai lenny, Hawaïen de 18 ans dont on entendra parler encore longtemps.

ça ne changera pas la face du monde et nous n'aurons pas plus de houle les jours prochains, mais cela méritait d'être souligné. Comme quoi, les Français ont de la ressource.

mercredi 15 décembre 2010

Le Stand Up World Tour 2011 en BZH

"-Il n'y a pas de vagues en Bretagne, si?
-Non, bien sûr que non, nous n'avons que des tempêtes.
-C'est bien ce que je me disais, en France, il n'y a des vagues que dans le Sud-Ouest, vers Biarritz, je n'y connais rien en surf mais ça je connais quand même.
-Ah... donc en BZH, on a des tempêtes qui ne font pas de vagues. Mais bien sûr, quel monde merveilleux!"

Quel surfeur ou Supeur breton n'a jamais entendu ce genre de conversation? Quelque part tant mieux pour notre tranquillité et notre convivialité qui en sont de facto préservés. Ceci étant, ceux qui connaissent bien les sports de glisse savent que la Bretagne est une terre fertile pour tout amateur et pros de la vague. C'est donc avec surprise mais pas vraiment d'étonnement que nous avons découvert que le Stand Up World Tour 2011 (championnats du monde de SUP) ferait étape en Bretagne cette année.

L'étape bretonne aura lieu du 30 avril 2011 au 8 mai de la même année et devrait se dérouler à la Pointe de la Torche avec possibilité de rayonner dans toute la baie d'Audierne selon les conditions météo. Un spectacle sympa à voir, peut être source d'inspiration. Et pourquoi pas tenter de participer aux Trials, qui sont les éliminatoires, le premier week end?
 Voici le lien, pas encore beaucoup d'infos mais à surveiller:
 http://standupworldtour.com/index.php/the-2011-tour/



En Bretagne, pas de vagues, juste des tempêtes sans vagues. Photos de BZH nord novembre 2010, pas loin de la maison.

samedi 11 décembre 2010

Un coup de rame et repart

Pas très motivante cette saison. Entre la neige, le froid, la pluie, le manque de vagues, la tendance est plus au cocooning qu'à la rame en mer. Du moins le croit on. Pourtant, si on se fait un peu violence, on retrouve vite ce plaisir presque oublié d'aller sur l'eau.
C'est ce que nous avons fait aujourd'hui, avec Samuel et Sylvain, un petit nouveau. Ciel gris, vent quasi absent, plafond bas, houle très très légère. Il fallait un peu de motivation, je l'admets. Nous en avons profité tout de même pour nous faire une jolie ballade de 12 km.
Nous sommes partis de la Houle Causseul, avons filé sur l'embouchure du Frémur puis foncé sur la pointe NE de l'ïle Agot. Joli passage que celui entre cette île et la côte. Nous sommes ensuite redescendu sur la pointe des Haches, aux Ebihens, dans l'espoir d'en faire le tour. peine perdue, la marée était trop lente (ou alors nous étions trop rapide, qui sait) et des passages au sec se seraient imposés. la nuit arrivant, nous avons préféré faire demi-tour et traverser la pointe des Haches par la passe sud. Décor sympa. Un peu de rase cailloux, quelques sprints sur le miroir aquatique de la baie, puis retour à terre. La nuit commençait à tomber. Timing parfait.
Sur le parking, pas un bruit, comme si le temps s'était arrêté, juste quelques oiseaux qui piaillent discrètement. Ambiance.
Pas froid si ce n'est aux pieds, plutôt en sueur même. Des muscles endormis se sont réveillés, le coeur a travaillé, bref, que du bonheur.

vendredi 10 décembre 2010

Test matos de vagues dimanche 12 décembre

Merci l'anticyclone, grâce à ton zèle et la fainéantise d'Eole au large de Terre Neuve, nous ne pourrons jouir de vagues ce dimanche et nous amuser à tester de beaux joujoux en SUP. Comme dirait l'autre, "c'est vraiment pas d'bol".
Ce test n'aura donc pas lieu en 2010 mais plutôt en 2011, à la fin de l'hiver voire début du printemps. Petite consolation: les nouveaux modèles des différentes marques seront tous présents. Affaire à suivre donc.

Ceci étant, ne nous laissons pas abattre par ces simagrées climatiques. la journée de samedi s'annonce peut ventée donc pourquoi ne pas remiser nos envies de surf pour une petite ballade? Un tour des Ebihens par exemple? Toute autre idée est aussi la bienvenue.

RDV donc samedi en début d'après midi, au club, pour une petite ballade sous le soleil.

jeudi 25 novembre 2010

Journée Test reportée au 12 décembre 2010

En raison d'un anticyclone situé sur l'Europe du nord, bloquant toutes les dépressions atlantiques génératrices de houle, mais nous apportant tout de même un froid précoce, nous avons décidés de repousser la journée test matos de vague au dimanche 12 décembre, en espérant que les conditions climatiques nous le permettront. Ce test aura lieu à St Jacut ou Saint Lunaire. Peut être l'occasion pour certains de découvrir Flat Rock.

dimanche 14 novembre 2010

Photos Flat Rock (fin de session)

Notre ami JC nous a fait la jolie surprise de nous prendre en photos lors de la session de mardi dernier à Flat Rock. Dans la précipitation, nous avions omis de le prévenir et c'est par le plus grand des hasards qu'il nous a aperçu en train de surfer. Ces photos ont été prises en fin de session: on se rend compte du potentiel du spot mais ce n'est pas non plus les plus grosses vagues de la journée. Pas de vue d'ensemble, juste des gros plans pris au 400 mm. Alors que certains s'entassent sur des spots tels que Longchamps, avec des vagues qui ferment très vite, nous avons partagé celles ci à deux seulement. Il y avait de la place pour une bonne dizaine d'autres Supeurs. A bons entendeurs.









Photos JC Daille



Pardonnez leur!

C’est par ce chatoyant et bucolique début d’octobre que le Père Boumako accompagné de son fidèle disciple le Frère Antoine (introduit depuis peu…………à la pratique du sup) décidèrent de rejoindre ST Pardon, lieu de pèlerinage où l’on peut chevaucher la longue vague boueuse du mascaret.
Après vingt jours de marche, leurs standup paddle board sur le dos (avec l’accent du Père Albert), ils arrivent enfin sur le saint spot.
S’ensuit une première nuit de recueillement (ripailles, vin de messe, encens du Maghreb).
Le lendemain, les deux saints hommes se mettent à l’eau afin de recevoir la purification mascarine. Frère Antoine choisi son longboard, humble novice qu’il est !!!
L’onde divine arrive, nos deux mystiques réussissent leurs take-off sans problème.
Frère Antoine jubile et loue cette grâce qui permet de glisser sur la rivière sacrée du surfeur hexagonal. Au moment où la vague mollie Frère Antoine ne peut maintenir sa vitesse et se retrouve dépassé par l’onde. Le Père Boumako la surfera jusqu’au bout et ressort purifié boueux du saint cours d’eau.
Le soir même, nouveau recueillement lors de leur modeste bivouac (ripailles, vin de messe en abondance, encens du Maghreb).
Le jour suivant, quelque peu barbouillé par la longue méditation de la veille, le Père et le Frère repartent communier avec cette bénédiction de Mère Nature. Hélas, trois fois hélas, le Père Boumako rate son take-off: la vague passe sous sa planche et poursuit sa course vers l’amont ( le Père fera pénitence et se flagelle encore régulièrement la sainte pagaie avec des orties fraîches). Frère Antoine supportant mieux la gueule de bois, décolle sans problème et part pour un nouveau ride. Malheureusement, Jesus mother fucker, il ne réussira pas à passer le port de ST Pardon fièrement dressé sur son sup. Lorsque la vague diminue, le nombre de fidèles est trop important, il ne peut pagayer pour relancer et poursuivre sa course sans massacrer quelques mimines ( mon Frère tu aurais du faire abstraction de ce genre de détails insignifiants, les pèlerins savent les risques encourus, de plus je souhaite relancer l’inquisition envers tous ses p…….. de kayakistes).
Troisième soir de recueillement (ripailles, vin de messe, encens du Maghreb). Le week end arrivant, le Père et le Fère décident de rejoindre leurs paroisse d’Armorique en s'octroyant une halte chez un ami du Père Boumako (le Frère Pédro avec qui ilsont évangélise la majeure partie des bordels du delta de l’Amazone, mais je m’égare ceci est une autre histoire). Une nouvelle nuit de méditation avec comme il se doit, vin de messe, ripaille, et encens du Maghreb !!!!!!!!!

Amis dévots, nous vous attendons pour un nouveau pèlerinage plein de ferveur au printemps de l’an de grâce 2011.


Le Père Boumako, la secrétaire d’émeraude Stand Up .

 L'arrivée en St Pardon après 20 jours de marche, les SUP sur le dos, comme pour expier ce vil besoin de glisser dans la boue.

      

Père Boumako, toujours prompt à éduquer les jeunes disciples tel Frère Antoine, au vin de messe après les bains de boue. 



jeudi 11 novembre 2010

Vive la dépression!

La plupart des gens dits normaux ne voient que par les anticyclones, porteurs de temps calmes et ensoleillés. Nous, surfeurs et autres pratiquants de glisse sommes plutôt enclins à jubiler dès que le bulletin météo annonce des dépressions ou tempêtes, avec leur cortège de pluie, de vent et de houle.
Alors que la France était en alerte orange voire plus pour cette magnifique dépression à 962 Hp, quand même, Antoine, Gilles et moi même étions en train de faire de savants triturages de neurones afin de déterminer quel serait le meilleur spot pour profiter de cette houle de 3.80 m à 16 secondes de période, selon nos emplois du temps respectifs, les vents (force et direction), horaires et coëfficients de marée. Notre choix s'est porté, au dernier moment, sur Flat Rock.
Malgré la marée encore importante ce mardi, la houle était telle que ce spot a fonctionné près de 2 heures. Et quelles heures! De la folie, du gavage, du bonheur. Pour résumer, c'était bien, même beaucoup mieux que bien.
Evidemment, ma caméra embarquée n'avait plus de piles, mon appareil photo non plus et pas envie de rester sur le bord filmer cette session au camescope. Bref, comme pour garder le mystère plus longtemps, pas d'images de Flat Rock cette fois encore.
Sachez tout de même que prendre une vague donnait mal aux jambes tellement le surf était long, qu'une bonne dizaine de minute de rame était nécessaire pour rejoindre le peak qui n'arrêtait pas de reculer, qu'à seulement 2 supeurs, nous avons laissé passer plus de vagues que nous n'en avons pris, que la taille était tout à fait honorable voire plus, et que cela déroulait à l'infini. Accessoirement, le vent était nul et le soleil présent.
Quoi d'autre concernant cette session? Je dois bien oublier des choses mais pas grand monde pour me les rappeler. Vous y étiez? Désolé, une prochaine fois peut être?

dimanche 7 novembre 2010

Quelques règles de savoir vivre à l'eau

De plus en plus de témoignages rapportent des comportements dangereux, irrespectueux et égoïstes lors de sessions de surf en SUP. Pas  au niveau de l'association mais dans tout l'hexagone de manière générale.
Après discussion, on se rend compte que cela vient souvent de débutants ne connaissant pas les "règles" en surf, ce qui peut créer quelques tensions avec les surfeurs.
Il convient donc de rappeler certaines bases afin de conserver une bonne bonne ambiance sur les spots de la région.

D'abord, il faut se rendre compte qu'un SUP est beaucoup plus grand et plus volumineux qu'un surf. Il fera donc beaucoup plus de dégâts, physiques et matériels, qu'un simple surf. Evitez donc de vous placer sur un peak déja bien peuplé de surfeurs ou de Supeurs. Vous limiterez alors le risque de collisions.

Secundo, lorsque vous remontez vous placer au line up (zone de départ derrière la barre de vagues), vous n'avez pas la priorité sur celui qui surfe. Vous devez donc vous écarter sans le gêner et si vous n'avez pas le choix, vous devez vous diriger vers la mousse et non vers l'épaule de la vague. Cela vous évitera de faire "route de collision". Le plus simple est de faire un grand tour par le côté; vous évitez les gens en train de surfer et la mousse.

Troisièmement, la personne la plus proche du peak (point de déferlement) a la priorité. Vous devez donc le laisser passer et ne surtout pas tenter de partir, au risque de lui tomber dessus. Laissez le prendre sa vague, la prochaine sera pour vous.

Pour finir, PARTAGEZ! Ne jouez pas les égoïstes, ne prenez pas tout ce qui bouge. En choisissant vos vagues, vous allez vous économiser physiquement et donc mieux les exploiter. De plus, cela en laisse pour les autres et vous remarquerez que si tout le monde a son compte, l'ambiance n'en sera que plus conviviale. Ce n'est pas une compétition, vous ne serez jamais 10 fois champion du monde comme kelly Slater.

En revanche, rien de vous empêche non plus de signaler à un surfeur qu'il a un comportement déplacé.
Sur les spots de St Jacut, aucuns problèmes de cohabitation, il n'y a que nous mais dès que nous allons surfer ailleurs, d'avoir cela en tête évite de se la prendre.

NOTA: Ces règles sont tacites, personne n'est obligé de les respecter mais si tout le monde respecte cela, on est tous gagnant.

exemple de non respect de priorité à ne pas faire: la vague déroule en droite, le surfeur, plus au peak que le Supeur, est obligé de se freiner alors qu'il a la priorité. 

samedi 6 novembre 2010

test SUP de vagues le 28 novembre

Initialement prévu mi octobre et annulé faute de vagues, le test de SUP de vagues est reporté au 28 novembre prochain. En espérant que les conditions météo seront clémentes sinon un nouveau report aura lieu.
Rappelons que ce n'est pas une journée découverte mais un essai de matériel. Ce qui signifie qu'il faut déja avoir un minimum de pratique en SUP (2 séances devraient suffire).
Jimmy Lewis, Gong, les magasins Nausicaa et Surf Avenue devraient être aussi de la partie.
Infos à emeraudestandup@gmail.com

lundi 25 octobre 2010

Alerte pollution au Dossen et environs.

Ce week end, la rivière qui termine sa course au Dossen, le Quillec, a été victime d'une pollution à l'origine inconnue. 130 tonnes de truites sont mortes en 15 minutes, après que la rivière se soit teintée en rouge. La partie de la plage du Dossen que l'on appelle "l'embouchure" ou "la rivière", très appréciée des surfeurs pour sa superbe vague, n'est  autre que l'embouchure du Quillec.
Si vous avez prévu d'aller surfer au Dossen ces jours ci, abstenez vous tant que l'origine de la pollution demeure inconnue.
On vous tient au courant dès que nous avons plus d'informations.

Pour infos: http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Pollution-une-pisciculture-ravagee-a-Plougoulm_6346-1562957-fils-tous_filDMA.Htm

jeudi 14 octobre 2010

Test matos de vagues reporté faute de conditions météo

Nous l'attendions avec impatience ce test de matériel mais il faudra encore patienter un peu. Les conditions météo annoncée pour dimanche étant vraiment nulles (vent de NE et houle de NE), cela ne sert à rien de faire se déplacer du monde venant parfois de loin, juste pour le plaisir de se rendre compte que c'est nul.
Autant le reporter, non pas à la prochaine morte eau (Route du Rhum) mais à la suivante, vers la mi novembre.
On vous tient au courant.
SEB

vendredi 8 octobre 2010

test matos de vagues le 17 octobre

Après l'assemblée générale du 16 octobre au soir, nous organisons une journée test de planche de vagues (donc surf) le 17 septembre. Cela aura lieu soit à la grande plage de St Lunaire soit à St Jacut (Beaussais ou Flat Rock), selon les conditions météo. En fonction de ces dernières, nous pouvons aussi reporter cette journée test afin de bénéficier de conditions optimales.
Nausicaa, Surf Avenue présenteront leurs marques. Jimmy Lewis, Gong, et peut être d'autres seront présents.
De quoi découvrir de beaux joujoux et préparer sa lettre au Père Noël.

NB:c'est ouvert à tous ceux qui ont déja fait au moins une fois ou deux du SUP dans leur vie, si possible en vague. Ce n'est pas du tout une journée découverte ou initiation.

De l'intérêt de la carte postale

Cliché, banale, sans intérêt, "faire plaisir", "penser à", voici les qualificatifs habituellement employés pour décrire une carte postale. Pourtant, lorsqu'on reçoit une carte postale, on la met rarement à la poubellle après l'avoir lue. Cette photo qui a fait des centaines voire des milliers de Km pour venir terminer sa course entre nos mains mérite au moins de rester accrochée au mur de la cuisine ou posée quelque part avec d'autres document qu'on ne destine pas à la déchetterie. De temps en temps, on y jette un oeil plus insistant que d'ordinaire, en se disant qu'on aimerait bien aller y vivre dans cette carte postale. On se prend alors à rêver de voyager et de vivre dans cette photo accrochée au mur de la cuisine, parmi tant d'autres.

Ou alors on se prend seulement à avoir envie d'aller visiter aussi cette carte postale. Car on connaît les cartes postales, on vit dedans. Combien de fois la Côté d'Emeraude est elle envoyée de part le monde, par bouts de cartons timbrés? Qui ne s'est jamais entendu dire "vous avez bien de la chance de vivre dans une si belle région"?  
Effectivement, nous avons le bonheur de vivre dans le petit cadre de carton qui fait rêver des milliers de personnes. Ce qui peut paraître extraordinaire pour certains nous apparaît tout à fait naturel, comme de passer voir la mer en sortant du boulot. Mieux que le métro ou les bouchons, c'est sûr. Pour un peu que vous découvriez une plage déserte, sans vent, avec des séries de vagues qui rentrent en ligne, bien ordonnées, de loin, vous vous dites que vous avez fait le bon choix, que vous êtes au bon endroit et que des milliers d'euros supplémentaires chaque fin de mois ne justifieraient en rien la privation de ce spectacle.
Sans attendre, on enfile la combinaison, on prend sa planche (toujours à poste dans la voiture), sa pagaie et direction l'eau ondulante pour une session de folie.

C'est exactement ce qui s'est passé pour nombre d'entre nous cette semaine. Une houle magnifique mardi soir, une marée tombant parfaitement  calée avec les horaires de travail, un vent ayant su se faire oublier et des passionnés qui ont surfé un même après la nuit tombée.
Une soirée comme on en aimerait plus souvent. Mais finalement, pas si rare que cela. Il suffit juste de savoir profiter des avantages de la carte postale.

mercredi 29 septembre 2010

La verte Erin n'est pas une fille facile...

Mais elle sait se montrer généreuse avec ses patients courtisans. Elle a son caractère et ne se livre pas au premier venu, la cousine du nord ouest. Internet et sa multitude de sites météo n'y font rien. Toujours imprévisible, parfois magnifique, d'autres fois ingrate, elle ne donne que ce qu'elle veut quand elle le veut. Nous n'avons qu'à nous satisfaire de ses volontés. Mais lorsqu'elle donne, que ce soit en termes de paysages, de lumières, de couleurs, de vent, de vagues, de nature, ce n'est jamais dans la demie mesure. Des paysages à vous laisser pantois, des couleurs à vous scotcher, du vent à vous couper le souffle et des vagues à vous faire tourner la tête.

A moins d'être insensible à la beauté, impossible de revenir déçu d'un trip en Irlande.
Les cartes météo annonçaient une semaine parfaite pour le SUP. Peut être une journée ou deux avec trop de vent, de quoi visiter la presqu'île de Dingle, dans le Kerry. C'est donc avec enthousiasme que nous avons pris le ferry au départ de Roscoff, direction Cork. Traversée sans encombres. Plutôt agréable de voyager en ferry mais attention à prévoir de l'argent. Le bateau de toutes les tentations.

Arrivés en début d'après midi ce samedi 18 septembre, le temps est maussade sur le Kerry. le vent de SO est trop fort pour se mettre à l'eau en SUP. On se ballade tout autour de Brandon Bay. On est déja sous le charme du paysage. A Kilcummin, nous rencontrons deux Rennais, Franck et Karim, qui viennent ici depuis 13 ans pour faire de la planche. Julien, un windsurfeur, kiteux surfeur arrive à son tour. Ils nous rencardent sur les hébergements car l'heure tourne et on ne sait toujours pas où s'installer.
Direction Castlegregory dans le but de louer un mobile home. N'ayant pu trouver le propriétaire, nous nous rabattons sur le camping. 108 euros la semaine pour deux personnes. banco! On apprendra le lendemain que les Rennais louent un mobile home tout confort pour 100 euros la semaine, pour deux. La prochaine fois, on réservera.

Dimanche, un peu de vagues mais toujours du vent. Direction Mullaghveal, en fond de vallée, pour gravir un peu la montagne. Vue magnifique sur les lacs, les pentes sans fin de Brandon Mountain et ce malgré la pluie et le plafond bien bas. Il se dégage une atmosphère: Que de la nature brute partout, les moutons en liberté partout autour de nous, des lumières intenses, pas un bruit de voiture ou d'activité humaine. On se sent tout petit et pourtant si bien. Le soir, direction le Boland's, un des pubs de Castlegregory. Franck, Karim et Julien nous y rejoignent. Ils ont navigué toute la journée en planche et sont comblés. Nous, ça devrait le faire demain.

Lundi, le vent est toujours fort. Décidément, Windguru se plante tous les jours. A sa décharge, les montagnes environnantes créent énormément d'effets venturi et il est donc difficile de prévoir quoique soit en vent. Après de nouvelles explorations et une découverte de spot à Bull's Head, dans le sud, nous remontons sur Kilcummin. Pour ce faire, il faut emprunter la Connor Pass, route sinueuse, peu large et à flanc de montagne. C'est très joli mais pour quelqu'un qui a le vertige, comme moi, c'est un peu stressant à chaque fois d'autant que la seule rambarde de sécurité est un petit muret fait de petites pierres posées les unes sur les autres. De l'autre côté, c'est le grand saut. "Jp, tais toi et regarde la route!"
A Kilcummin, le vent semble mollir. Il est orienté side offshore, les vagues font un bon mètre cinquante. De quoi gouter nos premières courbes irlandaises. Première bonne surprise, la température est la même que chez nous. les vagues sont gentilles et déroulent plutôt bien. certaines séries décalent et il faut tout de même être vigilant pour ne pas se les prendre sur la tête. Nous enchaînons les gauches et les droites. Bonne session mais le vent remonte. On rentre et allons faire des photos à Gowlane et Three peaks, deux spots un peu plus loin sur la droite de la plage. Le soir, direction le pub à nouveau. Que faire d'autre en camping?

Mardi est jour de pluie et de vent. Pas de houle, pas de surf. On explore le sud ouest de la péninsule. Slea Head, le point le plus à l'ouest de l'Europe. Joli mais sous la pluie, avec une micro route sinueuse à flanc de falaise et des bus pleins de touristes qui arrivent en face, nous n'admirons que furtivement les iles Blasket. Direction le pub assez rapidement. Le barman commence à nous connaître.

Mercredi, pas de vagues du tout mais alors rien de rien. Direction la montagne pour le lac Annascaul et Caum. Des endroits juste magiques, mi Far West, mi Canada. L'Irlande quoi. Pas de surf mais on en prend tellement plein les yeux que nous sommes rassasiés. Curieux comme sensation pour un trip surf. Il n'y a pas vraiment de mots pour décrire ces paysages. Physiquement, on peut le faire mais il manquera toujours l'atmosphère des lieux, les lumières qui jouent sur l'imaginaire du spectateur. Le mieux est d'allé sur place s'en rendre compte par soi même.

Jeudi, pas de surf. Mon humeur commence à s'en ressentir, je deviens grognon. Un rien m'exaspère. Je reste calme et prend sur moi mais il est temps que ce foutu cyclone Igor se décide à venir frapper l'Europe car il commence à faire faim dans le coin. Il y a certes une petite houle mais on n'a pas fait tout ce chemin pour surfer des vagues plus petites que chez nous. Bref, ça sent encore la dépression qui vient se dégonfler au large de l'Europe. C'est bien la peine d'affoler les météorologues, de faire le gros dos sur les cartes si c'est pour finir essoufflé et minable avant même d'arriver chez nous. A croire que tout part en couilles sur cette planète. Ce soir, on dîne au bungalow des Rennais. Apéro au chaud, repas sympa et direction Tralee, ville située 30 KM à l'est. Enfin, nous retrouvons des pubs bondés de monde, de la musique irlandaise et de la Guinness qui coule à flots. Nous traversons la rue pour continuer dans un pub de nuit. Ambiance sympa, moins traditionnelle que le précédent mais bien cool. On se lâche sur la piste de danse, une Irlandaise plus très fraîche me renverse sa pinte de bière dans le dos et se confond en excuses. Nouvelle technique de drague, L'arrosage à la bière? Finalement, je trouve ça plutôt marrant la soirée continue de plus belle. Personne ne sera mort de soif ce soir là (comme la plupart des autres soirs d'ailleurs).

vendredi est un autre jour. Il y a du vent mais la houle est vraiment en hausse. De belles lignes viennent onduler dans brandon Bay. Il fait beau, le vent est passé au nord est. ça sent le surf tout ça. Nous montons sur Mosses, dans le nord de la baie afin d'y avoir un vent offshore. Il est toujours violent mais la houle a pris des tours. On attaque d'emblée les droites du reef. pas facile avec tout ce vent mais JP s'en sort plutot bien. Moi, je n'arrive pas à grand chose. ça me rappelle de mauvais souvenirs ce vent offshore. Pourtant les vagues sont belles. J'essaye d'en prendre mais pas grand chose à faire, le vent est vraiment très con et moi pas très bon aujourd'hui. Il y a des jours comme ça. On termine la journée à regarder les autres se gaver de vagues en surf et SUP, après avoir eu notre ration.

Samedi, jour du départ. Lever aux aurores pour une session matinale. Pas de vent, une houle magnifique. Enfin les conditions parfaites. Le reef des maharees prend des allures d'indonésie tant la droite est longue et parfaite. Je me précipite à l'eau, seul car JP préfère faire photos et filmer. En arrivant près du reef, je sursaute  en entendant un gros bruit dans l'eau. Un énorme remous avec une grosse masse sombre qui plonge à 5 mètres de moi me rappellent qu'il y a du monde dans le coin. 10 secondes plus tard, c'est un énorme phoque brun d'au moins 300 KG qui sort la tête de l'eau, tout près de moi et me jauge du regard. Il semble se demander ce que je fais ici. "Je viens juste prendre quelques vagues, t'inquiète pas mon pépère". Il semble inquiet et nage vers les cailloux sans me perdre des yeux. Jolie rencontre tout de même.
Tout est parfait aujourd'hui. La marée baisse et les cailloux affleurent sous les ailerons. Pas facile de se caler avec ce peak qui se décale tout le temps, en profondeur comme en latéral. Le but est de ne pas se faire prendre en gauche sous peine d'intimité avec les rochers du coin. Il faut prendre des droites mais elles poussent moins au take off. J'arrive à en prendre quelques unes et finit par me décaler sur les bancs de sable car il y a vraiment de moins en moins d'eau en mes ailerons et les bigorneaux du coin. Une vague et puis s'en va, direction le camping après un petit dèj improvisé au bord de la route, en compagnie de Julien, Franck et Karim. Un peu le regret de ne pas s'être lâché plus que ça sur les vagues mais ne connaissant pas trop la vague, j'ai préféré ne pas tenter le diable. L'année prochaine, parce qu'on reviendra, sera une autre histoire.

D'ailleurs si certains veulent nous accompagner, gardez des congés pour septembre 2011.


Irish sessions from sebastien billois on Vimeo.



jeudi 16 septembre 2010

Mascaret de St Pardon, première.

C’est par ce joli jour du 9 septembre 2010 que votre très cher et tendre secrétaire a choisi de surfer son premier mascaret sur le site mondialement réputé de st Pardon, petit port sur les rives de la Dordogne.


Lâchement abandonné par mes habituels camarades de surf de l’asso( ma vengeance sera terrible)

Ayant repéré le spot et le passage de la vague la veille( gloubs ! ça n’a pas l’air aussi easy que cela !), je me botte le cul, cale bien mes burnes au fond de mon short, et me décide à descendre la board du toit du cametard, mon gars Gilles maintenant que tu y es, ce n’est pas pour renoncer. Le vent et le fort courant sur la rivière ne me mettent pas spécialement en confiance, mais bon !!!

16h40 j’arrive sur le port (lieu de la mise à l’eau ), mon gros os de seiche rouge sur le dos. Déjà de nombreux surfeurs sont présents, j’ai le palpitant qui joue les tambours du bronx.

J’enchaine une ou deux clopes et me lance à discuter avec un local sur la façon de se placer au take off, comment la vague se présente au départ etc……L’honorable célébrité du cru me donne quelques bon tuyaux, faut savoir amadouer l’autochtone et rester himble.

16h50,17h00 les premiers riders se mettent à l’eau, allez mon vieux Boumako on y va.

Premiers coups de pagaie, le courant est moins fort qu’il n’en à l’air et le vent est plutôt modéré et régulier

En remontant vers la cabane, point de départ où la vague se forme, je discute avec plusieurs surfeurs qui ont déjà pratiqué cette vague tant convoitée. De nouveau, ils sont de bon conseil et ne me prennent pas de haut tout puceau que je suis. La wave est annoncée pour 17h42.

17h35 je commence à pagayer vers le centre de la rivière et m’exerce à quelques take off face au courant. Puis elle arrive, je vois au loin la mousse qui se forme, la vague se déplace à une quinzaine de kmh, plus que quelque mètres.

Elle est là ! je me positionne correctement, lance la planche et voilà c’est parti, le taxi de 17h42 pour le port de st Pardon est à l’heure.

Au début nous ne sommes pas très nombreux sur la vague, j’ai réussi à la shooter très tôt, mais rapidement des dizaines de riders nous rejoignent au fur et à mesure que l’onde suis sont chemin. A partir de maintenant mon seul objectif est de passer le port de st Pardon avec cette première ligne de surfeurs sur la vague de tète.

Certaines personnes habituées du spot crient « à droite, à gauche » et chacun s’exécute au mieux, nous sommes presque à touche-touche, le port se rapproche mais il est encore loin.

Je pense que cela fait déjà plus de trois minutes que je surfe. La vague mollie, certains chutent ou nous quittent par manque de puissance.

Puis la vague se reforme encore plus belle, à cet instant, je pense qu’elle atteint par endroit 1m50 à 1m80. Nous allons bientôt passer à la perpendiculaire du port, nous sommes de nouveau à touche-touche, ça y est le port est passé, la foule massée sur la rive nous applaudi, c’est magique ! Une petite larme à l’œil et trop de trémolos dans la voix pour gueuler, je me mets la pagaie sur les épaules, histoire de faire le malin.

Le port passé, la vague creuse toujours, nous sommes encore nombreux à la surfer, quand va t’elle mollir ?je la surferai autant que possible, cela doit bien faire plus de six minutes que je glisse dessus( mon mollet arrière commence à jouer des castagnettes) mais pas problèmes ça continue, jusqu’ou ??? et là !!!!

A gauche, à gauche, nous nous exécutons à l’exception de deux (put..) de kayacks jaunes qui continuent tout droit. L’issue malheureusement semble fatale, ils nous enferment et nous rapprochent inexorablement de la berge. Ca y est ; plus de place et tout le monde se gauffre, même les deux tas de pu en plastique jaune. Pas de rancune, je pense que j’ai surfé durant presque huit minutes(inimaginable) même chez nous sur les longues vagues qui rentrent dans nos baies profondes.

La sortie de l’eau est elle aussi une bonne partie de glisse, mais sur la vase cette fois. Puis il faut traverser le village la planche sur le dos pour retourner au port, trop de monde, pas moyen de poser la board. Je retourne au camion et retrouve des amis de st Jacut en vadrouille dans le coin ,ce soir mégateuf !!!

Voilà j’espère vous avoir fait un peu partager se long shoote d’adrénaline. Cette vague est fabuleuse par sa durée, sa taille s’avère plus que raisonnable. Je vous conseille de pratiquer le mascaret au petit matin lorsque c’est parfaitement glassy. Suivant des infos locales, en hiver il y a trop d’eau dans la Dordogne pour que la vague ce forme correctement.

Pour ma part j’y retourne dès que possible et peut être même pour les prochaines grandes marées de début octobre !!!!!!!



Boumako le la secrétaire d’émeraude sup.









lundi 13 septembre 2010

Si on m'avait dit...

Il y a encore moins d'un an, si on m'avait dit que je prendrai plaisir à ramer sur un plan d'eau plat, juste pour la ballade, le plaisir... Je pense que je n'y aurai pas cru. Nager, courir sont des activités que j'ai toujours trouvées ennuyeuses, même équipé d'un lecteur MP3. Alors ramer, de surcroît pour le plaisir, quand on fait de la voile, de la planche, du surf... dans une autre vie, peut être.
Et finalement, après un hiver, un printemps et un été exceptionnellement pauvres en vagues (du jamais vu de mémoire de contemporains), la ballade et/ou race en SUP se sont finalement imposés comme une évidence. Rien de plus simple finalement. Pour un peu que les lieux soient jolis, la faune et la flore abondants, le bruit de l'activité humaine réduit au minimum, juste le bruit des oiseaux et de l'eau qui s'écoule le long de la carène. Une belle lumière, une planche, une pagaie. On y prend vite goût et notre corps en redemande.
Finalement, seuls les imbéciles ne changent pas d'avis.


petite sortie race from sebastien billois on Vimeo.

lundi 6 septembre 2010

Guidel magique

Samedi matin, Samuel, JP et moi même sommes descendus à Guidel à l'occasion du West Surf Challenge, championnat de Bretagne de surf. Nous n'y sommes pas allés pour la compétition, bien qu'il y ait du SUP au programme mais plutôt parce que l'ouragan Danielle est venu mourrir sur nos côtés, nous gratifiant d'une superbe houle pour ce samedi. En côte nord, chez nous, c'était tout petit.

Soleil, chaleur, vagues, que demander de plus? A bien y réfléchir, si, un seul défaut. Les jet skis. Un club de jet ski est situé dans la Laïta, la rivière qui sort à Guidel et fait office de frontière entre le Morbihan et le Finistère. Certes, il y avait du monde mais la foule attirant la foule, tout le monde était concentré sur la moitié gauche de la plage alors qu'un joli peak au milieu et la balise à droite étaient désertés. C'était pourtant là les plus belles vagues.

Et quelles vagues! Un vrai régal. Plus hautes que nous au peak, pas méchantes pour autant (quoique certaines), et qui déroulaient très longtemps. Le peak du milieu n'avait pas vraiment d'épaule. Un bon gros take off, de l'adrénaline. Ensuite, la mer descendant, les bancs de sable de la balise ont commencé à fonctionner. Nous sommes donc allés les tester, en profitant pour y glisser quelques noses, rollers et autres figures de styles. Sans personne d'autre que nous, sous le soleil. Pas vraiment de mots pour décrire cette session. Juste magique. Nous avons terminé l'après midi devant un verre, sur le port de Lorient, avec Julien de Jimmy Lewis, à parler de sup en regardant Pen Duick III, Groupama, Banque Pop... et le soleil couchant.

Elle est pas belle la vie?


Photos prises le matin, par JP Letourneur.









dimanche 29 août 2010

13 personnes en initiation hier, record de l'été!

Porte bonheur ou malheur, c'est selon. Toujours est il que nous étions 13 hier midi sur l'eau, à St jacut pour une séance d'initiation. ça commence à se savoir qu'il y a du SUP en la presqu'île. 13 et des conditions météo assez sympas. Certes un peu de vent de nord ouest mais une légère houle orientée NO elle aussi a permis aux personnes présentes de découvrir les premières sensations de glisse en SUP, portés par une onde. Quasiment tout le monde a réussi, sous un soleil radieux. Pour couronner le tout, le champion Robert Chausse, par ces conditions favorables allèché, est venu nous rendre visite avant de partir pour les Ebihens en SUP afin de peaufiner son entraînement dans le but de conserver son titre de champion Stock lors de la prochaine Paddle Party.
Une belle après midi, des gens sympas, de la glisse en SUP, quoi d'autre?

mardi 24 août 2010

Séances découverte.

A lire si vous désirez bénéficier d'une initiation gratuite en SUP:
Emeraude Stand Up est une association de bénévoles qui viennent initier gratuitement, le temps d'une séance, tous ceux qui désirent découvrir ce sport. Nous venons en général après notre journée de travail. Aussi, si vous ne pouvez venir au RDV convenu pour X raisons, m
erci de me prévenir par téléphone (06 87 42 46 61) un peu avant, histoire qu'on ne se déplace pas pour rien. Si dans l'ensemble, ça se passe toujours très bien, il nous est arrivé de nous déplacer pour rien. C'est quelque peu énervant.

Peut être devrions nous faire payer ces séances, au moins pour la location du matériel mais je ne pense pas qu'une majorité doit être victime du comportement irrespectueux d'une minorité.
Merci de respecter les personnes et les efforts fournis pour rendre cette activité accessible à moindre frais et pour qu'elle continue à l'être.
A bon entendeur!


prochaine séance découverte: samedi 29 août, à midi, à la Maison de la Mer. Reste 3 places de libre.

mercredi 11 août 2010

Paddle Party I... report.


Pour une première édition, nous avons été gâté niveau météo et conditions. Pas de pluie, déja ça de gagné. Tout au long du week end, nous avons rencontré des plans d'eau variés, durs, faciles, glissants, tape planche, du courant, du clapot, du lisse... de quoi satisfaire tout le monde.
Organisée sur deux événements distincts, cette première Paddle Party débuta le samedi par un raid de 11 km autour de la presqu'île de Saint Jacut de la Mer, siège de notre association Emeraude Stand Up.
Des têtes inconnues, connues de l'assoc ainsi qu'une délégation du morbihan (Pierrot, Plappo, JB Daniel et Arthur) ont fait le déplacement. C'est toujours plaisant de rencontrer de nouveaux passionnés.
Le départ fut donné vers 16h00, avec un vent de NO forcissant, tout comme le clapot. Tous les niveaux étaient présents, du débutant au très bon.
Très rapidement, trois groupes se forment. Un peloton de tête, et deux autres groupes de niveau plus ou moins homogène. Les premiers s'empressent de virer la première bouée pour filer sur la pointe et faire du rase cailloux avant de plonger pour un petit downwind dans l'Arguenon. Le soleil est en face, le vent lèger, il fait chaud, c'est assez dur. Le retour est assez facile face à ce vent et ce clapot peu prononcés. Mais dès la pointe repassée, les choses changent radicalement. Le vent monte, la houle grossit et un clapot croisé vient corser le tout. Le courant nous rentre dans la baie et le bateau ouvreur, malgré son drapeau aux couleurs rasta de Rata Gata, n'est pas toujours très visible. nous atteignons enfin la perche au milieu de la baie pour enchaîner sur un long downwind. Beaucoup de clapot mais ça part quand même en surf. Un peu de répit mais la bataille n'est pas terminée. Nous rentrons dans la baie de beaussais, le plan d'eau se lisse. Dernière bouée avant le port et le retour. La remontée commence cool, avec une mer calme, abritée du vent. Plus nous remontons plus celui forcit et une fois le port franchi, c'est l'enfer qui nous attend. Un finish très très dur. 500 mètres contre le courant, le vent (17 noeuds), la houle de travers et le clapot de face... Quel est le con qui a eu l'idée d'un parcours pareil? Et ce finish? comme si après 10 km, on n'en avait pas eu assez. Le con, c'est moi. A chaque coup de pagaie, je me maudis, la planche tape, ça n'avance pas. Tant bien que mal, j'atteins la bouée finale et retour à la plage en downwind. Enfin le sable.
Pierrot a gagné sur son proto en bois. chapeau. Et chapeau à tous ceux qui ont terminé ou tenté ce parcours vraiment varié avec un finish très difficile.
J'attends les critiques mais finalement, JB me dit que le parcours est top, qu'il faut que ça devienne une classique. Ouf, je ne vais pas me faire lyncher. promis, on remet ça l'an prochain. La soirée s'enchaine avec les voileux qui ont couru eux aussi, avant nous. remise des lots fournis par nos différents partenaires, Jimmy Lewis, Rata Gata et Nausicaa.

Photos de Pierre Chesnais. Merci pour ces souvenirs...













Dimanche 8 aout. Changement de décor, direction Dinard pour les deuxième et troisième manches. Il s'agit de participer à la Chaumière Crossing, une des plus vieilles régates estivale du coin, organisée par le Wishbone Club. Cette année, le SUP est au programme. Il y a du beau monde avec Julien, de Jimmy Lewis, Kilian du Couëdic (champion de France funboard vagues 2009), et tous ceux de la veille ou presque (Pierrot   embarquant le mardi, il a préféré rentrer chez lui).
L'histoire consiste à partir de Dinard pour rejoindre Saint Lunaire, y faire un barbecue dans un endroit de rêve et rentrer.
Peu de vent pour cette première manche, le courant dans le dos. Une promenade de santé par rapport à la veille. Sauf que les bras ont gardé le souvenir des 11 km... Kilian, qui me demande 10 minutes avant le départ comment il faut ramer pour avancer me fait un peu peur mais connaissant l'animal, je me doute qu'il saura faire bonne impression. Ce qu'il fera effectivement. Encore un sérieux client.
Corentin, venu du pays basque, met tout le monde d'accord avec sa 17 pieds. La veille, pierrot lui est passé devant en 14'... il a donc une revanche à prendre. Il fera le parcours en 33 minutes soit une moyenne aux alentours de 9 KM/H tout du long!
Ensuite, s'enchaîne le barbecue orchestré de main de maître par le Wishbone Club et Mathieu qui est aux fourneaux (le caméraman du Naish Tour 2010) et enchaîne les grillades pour tout le monde. il fait beau, chaud, la vue est splendide. Il s'agit de la Chaumière, célèbre discothèque du coin. Vers 14h30, briefing et annonce des réjouissances pour le retour: un parcours en W avec un fort courant latéral et un petit vent de côté. miam miam.
Planches et SUP sont sur la ligne, c'est un peu chaud pour tout le monde. Les SUP partent en premier. il faut aller virer une balise avec un très fort courant tout autour. En fait, c'est plutôt une rivière mouvementée. Ceux qui ont pris trop court doivent lutter pour remonter le courant avant de se retrouver sur le tapis roulant qui les mènera à la seconde marque de parcours. c'est chaud, les roches sont proches et la gamelle encore plus.
Corentin Chardin, Samuel Urvoy et Plappo caracolent en tête, suivis de près par JB Daniel et Kilian du Couëdic. Le troisième bord est infernal: calpot, vent et courant dans le même sens, de côté. ça tape, ça plante, ça n'avance pas, ça use. Le rocher à virer apparaît comme une délivrance mais attention à la marche, ça remue! Finalement, un downwind vient terminer cette troisième et dernière manche de la Paddle Party. Les muscles ont mal, les organismes sont fatigués... un beau week end.
Corentin Chardin gagne les deux manches de cette journée ainsi que la Paddle Party. Fair play, il attribue la victoire à Samuel Urvoy l'a talonné tout le week end en 12'6. Beau week end, belle épreuve, bon esprit, on remettra ça l'an prochain.

Un grand merci à tous les coureurs, à Gwenn et David, à Mathieu, Greg, Gazier et l'école de voile de Saint Jacut de la Mer, à Phoebus et Laurent du Wishbone Club, à Sylvain de Rata Gata, à Julien de Jimmy Lewis, à David et Antoine de Nausicaa et à FX et Yann de Surf Avenue pour cet événement que nous reconduirons l'an prochain.


Classement overall de la Paddle party: 31 coureurs au total.

1/ Corentin Chardin (17')
2/ Samuel Urvoy (premier 12'6)
3/ Sylvain Pladdys (12'6 et 14')
4/ JB Daniel (12'6)
5/ JP Letourneur (12'6)
6/ Arthur Daniel (12'6)
7 / Seb Billois (12'6)
8/ Pierre de la Monneraie (vainqueur le samedi, 14')
9 / Robert Chausse (vainqueur en stock, devant des 12'6!!!)
10/ Patrick Tuloup (stock)
...
les photos sont de Gwenn et d'Eric Bellande http://direct-image.pagesperso-orange.fr/news_951.htm